dimanche 12 septembre 2010

Le Cardinal, La vingtcinquième heure, peinture du second conflit mondial.

"Le Cardinal", "La vingt cinquième heure", deux peintures du second conflit mondial.

 

Ce mini article était dans la partie "fiction, théâtre, littérature" du blog. Les conflits récents m'obligent à mettre en Actualité ce qui est relatif à une histoire connue...

 Deux films qui sont proposés :

- le premier film est " Le Cardinal " 1963, d'Otto PREMINGER tiré d'un roman d'Henry Morton Robinson,Tom Tryon : Stephen Fermoyle, Raf Vallone : Cardinal Quarenghi et Romy Schneider : Annemarie von Hartman

Après diverses péripéties le héros se retrouve à Vienne où il a été envoyé pour fermer la nonciature et infléchir les actions de l'évêque de Vienne jugé par trop complaisant vis-à-vis du régime Nazi. Ce dernier s'est en effet laissé séduire par les promesses de Hitler et a demandé à voter oui pour le référendum de rattachement de l'Autriche à l'Allemagne.Dans le même temps, Stephen Fermoyle retrouve Anne - Marie, qui est devenue veuve, son mari, hostile aux nazis s'étant suicidé à l'arrivée de la Gestapo. Poursuivie, Anne - Marie, se réfugie dans la nonciature auprès de celui qu'elle aimait, très culpabilisée de n'avoir pas compris à temps son mari. Peu à peu, l'évêque de Vienne comprend qu'il s'est fait berné par les promesses du chancellier Hitler, assiste à laprise de Vienne par une horde nazie barbare et anti- catholique.
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- le second film est " La Vingt Cinquième Heure " 1967 de Henry VERNEUIL, tirè du roman de Virgil GHEORGHIU, avec Anthony QUINN, Virna LISI, Grégoire ASLAN, Michael REDGRAVE, Marcel DALIO, Serge REGGIANI, Jean DESAILLY, Paul PAVEL, Albert RÉMY.

Un paysan roumain, Iohann Moritz, paysan roumain de Moldavie est séparé de sa femme, un crime est commis contre lui, son nom à été ajouté sur une liste de réquisition de bétail.
Il est embarqué avec des chevaux pour servir comme eux. Bétail humain avec animaux de trait. L'histoire se passe durant la Seconde Guerre Mondiale, alors qu'il est prisonnier dans un camp allemand un officier S.S. l'engage de force dans l'armée allemande, il serait un prototype de l'Aryen.

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Ces deux films sont des représentations de moments d'histoire que nos anciens n'ont pas forcément connu et que nos jeunes ignorent. 
Dans le premier film on voit après des longueurs, un potentat Catholique Autrichien trop inquiet de la pureté qui adhère à la vision cultuelle, philosophique et politique nazie.
Comment croire que ceux qui confondaient culte païen, philosophie dévoyée, politique d'ostracisme et pureté biologique pouvaient adhérer à la vision Universaliste des Catholiques ?



Trop de naïveté peut mener à d'irréparables désastres.

Le second film est dense, on y voit d'autres barbaries et celle des nazies aussi, on y voit la folie des généralisation et du tout vaut tout ou l'inverse, le rien ne vaut rien. Enfin conséquence de tout cela la vie humaine, la dignité ne sont plus des valeurs.



A trop croire aux rêves, quand vient le réveil, 
celui ci est cruel et d'ailleurs il ne tarde pas 
à demander sa livre de chaire humaine.

Ce sont des supports à la réflexion qui sont proposés.
Pensez à la chance de nos générations d'avoir des archives et des oeuvres romancées et subjectives certes mais accessibles. 
Il serait criminel d'ignorer le passé sous prétexte qu'il s'agit pas de vraie histoire.

orthodharmaATgmail.com

dimanche 1 août 2010

Livres, Éssais. De Mr. Frank ABED. " Réconciliation Impossible. "



Réconciliation impossible 

de monsieur Frank ABED *, 
éssai politico -Historique.
À terme piéce de théâtre,
livre publié aux Editions Godefroy de Bouillon le 14 septembre 2009.

« Nous sommes en 1802. La France est gouvernée par le général Bonaparte. A la suite d'événements que nous pouvons deviner, un bleu et un blanc se retrouvent dans un face à face forcé. Rien ne prédisposait à une rencontre entre ces deux personnes et pourtant ils cohabitent dans la même pièce. Nous sommes là au moment où tout est encore possible, à la croisée des chemins nous pouvons dire, moment crucial où les passions peuvent s'apaiser ou se radicaliser pour des générations. Arriveront-ils à une compréhension mutuelle ? Les blessures pourront-elles se refermer pour établir une paix des braves ou plutôt le pardon des offenses ? Leurs descendants seront-ils condamnés à revivre éternellement les déchirements de leurs aînés ? Le style très particulier donne une certaine intemporalité aux dialogues et permet de comprendre, dans un sens, pourquoi le pays en est là aujourd'hui. . . » Propos repris depuis 
http://www.vendeeinfos.com/La-Reconciliation-impossible-de-Franck-Abed_a1767.html
Editions Godefroy de Bouillon , 15€

* Pour plus d'informations, voir le site : http://www.franckabed.com



Voir présentation vidéo de l'auteur en quatre petites parties sur dailymotion :

http://www.dailymotion.com/video/xcwnhe_reconciliation-impossible-1-4_news

lundi 26 juillet 2010

La Grande Illusion ! Chef d'oeuvre.

Attention ! Chef d'Oeuvre.

C'est après l'ascension aux affaires de qui vous savez en Allemagne, en qualité de chancelier et durant la période d'avant deuxième guerre mondiale que ce film fût tourné.

Certains déjà en 1937 savaient qu'au bout d'une désespérante période d'idéologie rampante, de grèves à répétitions, de cabinets ministériels qui capotaient, viendrait le temps des armes.
Certains donc, voyaient leur monde et leurs valeurs perdre du terrain et sentaient arriver une période où cette qualité ; la compassion, serait la grande absente.

Le film fût fait en France par monsieur Jean RENOIR, c'était en 1937 et l'idée semble avoir été la suivante montrer l'important changement que notre monde occidental subissait depuis déjà avant la première guerre en laissant figurer une guerre d'aussi grande importance et un énorme coup de rabot apporté à la civilisation. La fin de l'Honneur en tant que qualité fondatrice et la fin de la compassion pour l'avénement de l'ordre satanique.

Comme toujours pretez de l'attention aux propos tenus, ils sont bels et bien un reflet de leur époque passée qui jette une lumière et apporte des précisions sur notre époque.


La Grande Illusion
Genre : comédie dramatique
Durée : 113 minutes

Pierre Fresnay : le capitaine de Boëldieu
Jean Gabin     : lieutenant Maréchal
Marcel Dalio   : le lieutenant Rosenthal

Erich von Stroheim : capitaine puis commandant von Rauffenstein

Le Sujet :

Pendant la Première Guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal, et le capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant pilote von Rauffenstein. Von Rauffenstein est un aristocrate connaissant par hasard la famille du capitaine de Boëldieu. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne où se trouvent d'autres sous officiers et officiers Français, eux aussi captifs, le lieutenant Rosenthal, le lieutenant Demolder, dit Pindare etc...

Captifs, mais résolus à s'enfuir le capitaine de Boëldieu ainsi que le lieutenant Maréchal se retrouvent en territoire allemand dans un camp de prisonniers militaires. Dans la première période du film nous sont montrées les différentes composantes de la France : un ingénieur au cadastre, un instituteur, un charpentier, un Sénégalais, un gendarme de campagne d'autres sous officiers et officiers dont des anglais et des Russes.
Tout ce monde est organisé et travaille au creusement d'un tunnel. C'est ainsi que monsieur RENOIR nous dépeint le monde civil et militaire qu'il a connu.  À la veille de leur évasion nos héros sont transférés dans un autre camp.

Finalement transférés dans un ultime camp fortifié en montagne, nos héros ont la surprise de découvrir
Que le camp est dirigé par von Rauffenstein, devenu infirme, inapte au service sur le front il est devenu chef de camp. De Boëldieu et Marechal retrouvent également, le lieutenant Rosenthal. Les deux officiers aristocrates : von Rauffenstein et de Boëldieu se respectent et fraternisent peu ou prou, sous le regard de Maréchal l'ouvrier et de Rosenthal le fils de banquier.

Poursuivant leur projet d'évasion, Maréchal et Boëldieu montent un stratagème, mais un certain honneur vis-à-vis de von Rauffenstein et de Maréchal son subalterne, pousse Boëldieu à se sacrifier pour permettre la fuite de Maréchal et Rosenthal. L'évasion des deux compères réussit, mais Boëldieu est abattu par accident par von Rauffenstein, qui se trouve devant l'obligation de tirer sur celui qui était devenu son ami.

Orthodharma

lundi 12 juillet 2010

Ils étaient neuf célibataires. Comédie.

Comment pourrait il y avoir un parallèle entre 1939 et 2010?
A franchement parler, il faudrait déjà avoir vécu 90 ans et être intéressé, très jeune à la vie sociale pour y voir un possible parallèle.
Comme nous avons en majorité moins de quatre-vingt dix ans, il est donc bon de faire appel à la mémoire collective, subjective mais distrayante sous forme d'un film.
Encore une fois, il s'agit d'un film du Maître Guitry, mais comment éviter un tel talent, sans être de parti pris ?

Écoutez bien les dialogues, ils possèdent une vitalité et un à propos qui n'est plus de mise de nos jours. Habitués que nous sommes à céder nos prérogatives et droits, personne plus ne parlerait aujourd'hui comme les protagonistes du film.
Ce n'est pas la langue Française qui a changé, non, mais ses locuteurs, et parmi eux ce qui préfèrent l'à peu près idéologique au jeu de mot et paradoxe comique.

Mais ne vous arrêtez pas à mon commentaire, "Ils étaient neuf célibataire" est une comédie. Comme on n'en fait, hélas, plus.  

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Scénario original et dialogues : Sacha GUITRY.
Réalisation : Sacha GUITRY.
L'histoire :
Jean, le Maître ; Sacha GUITRY, un homme d'affaires peu scrupuleux, propose à de riches esseulées étrangères, le parapluie de la nationalité française, obtenue par mariage avec un français célibataire. Contre rémunération, bien sur.
À cet effet Jean, fonde un hospice pour vieux célibataires français, prêts à contracter, moyennant finances, des mariages blancs avec des riches étrangères, assurées ainsi de rester en France. Les choses vont selon les programmes jusqu'au jour des noces du groupe, mais Jean n'a pas pris en compte le désirs des vieux célibataires...

Durée : 120 mn. Sortie : Octobre 1939

Interprétes :
Sacha Guitry, Elvire Popesco, Geneviève Guitry, Marguerite Pierry, Betty Stockfeld, Marguerite Moreno, Marguerite Deval, Pauline Carton, la princesse Chyo, Christiane Isola, Simone Paris, Yvonne Yma, Luce Fabiole, Marie-José, Marthe Sarbel, Marguerite de Morlay, Solange Varennes, Max Dearly, André Lefaur, Saturnin Fabre, Victor Boucher, Aimos, Sinoël, Gaston Dubosc, Georges Morton, Anthony Gildès, Gustave Libeau, Henri Crémieux, Jacques Erwin, Georges Grey, Léon Walther, Robert Seller, Nicolas Amato, Gaston Orbal, Jacques Berlioz, René Lacourt, Albert Duvaleix, Henry Houry, Louis Vonelly, Pierre Huchet, Arnaudy, André Nicolle.

vendredi 9 avril 2010

LE FAUTEUIL HANTÉ, fiction, par Mr. Gaston LEROUX 1910 Roman et téléfilm.

Il y a peu de temps, la télévision, nous a proposé un téléfilm, dans la série " à l'époque de
Maupassant", une  adpatation du roman de Gaston LEROUX.  Le fauteuil hanté (1910)

Émission de France 2, diffusée le 24 Mars 2010. La réalisation de ce téléfilm est de Claude Chabrol.
Le fauteuil hanté.

Que dire ?
Sinon, qu'il devient urgent de réapprendre à lire un texte et surtout comprendre ce qui est écrit.

Le travail de Mr. CHABROL est honnête, c'est-à-dire en regard du peu de moyens montrés à l'écran.  Les comédiens furent eux, eux, surtout, excellents. Malheureusement, sous employés. Enfin les décors et l'esprit du temps étaient absents. 

Le roman de Mr. Gaston LEROUX, méritait mieux. Beaucoup mieux.
Le roman, le fauteuil hanté n'est pas une satyre politique du temps passé. Non !
Le fauteuil hanté est un roman de science fiction daté de 1910.
Il y a bien sûr une chute comique, inévitable, l'académicien pressenti en dernière option est analphabète.
Mais c'est faire abstraction des moyens mis en oeuvre par l’assassin pour commettre les trois crimes mystérieux.
Car, il est là, le sujet du roman, un académicien décède et le nouvel élu, au moment de prononcer son discours de réception, meurt de façon subite. Qu’un académicien meurt sous la coupole au moment de sa réception, voila qui est « épatant ». Mais quand l’impétrant suivant décède dans de mystérieuses circonstances.  Cela fait une extraordinaire intrigue policière. Trois meurtres, mystérieux, trois moyens scientifiques différents, teintés d'ésotérisme, sont employés pour les meurtres.

Le roman est clair il s'agit bien de moyens scientifiques, visionnaires, pour l'époque en question. Il n'en reste pas moins que le temps a donné raison à Gaston LEROUX, les poisons peuvent tuer et les autres moyens utilisés sont devenus de ces choses courantes dans nos appartements. Comme il est regrettable que l'on ait pas compris le texte.
Car enfin avec une si brillante distribution Hippolyte PATARD, secrétaire perpétuel incarné par Pierre Vernier, Le grand LOUSTALOT : Académicien et savant de renom interprété par Michael Lonsdale et Gaspard LALOUETTE interprété par Michel Duchaussoy. 
Qui pourrait aligner d'aussi bon comédiens ?


Je suis parti chercher d'avantages d'informations et j'ai trouvé ce lien.

http://www.tele-2-semaines.fr/contenu_editorial/pages/echos-tv/6325-claude-chabrol-je-trouve-qu-il-y-a-un-net-progres-a-la-tele

Voilà ce que nous dit Claude CHABROL :
" Le Fauteuil hanté se moque de l'Académie française et compte une distribution expérimentée avec notamment Michel Duchaussoy, Pierre Vernier, Michael Lonsdale."

NON !
C'est faux, le roman parle principalement d'une enquête sur trois crimes mystérieux.


Voilà encore ce que nous dit Claude CHABROL :
"Je me suis dit que ça m'amuserait d'adapter ce Gaston Leroux car c'est celui où l'auteur se marre le plus. Le Fauteuil hanté est visiblement une grosse farce pour Gaston Leroux. "

Encore une fois, il ne faut pas confondre intérêt et capital, intrigue et pirouette finale.
Il y a une vraie intrigue, basée sur des faits scientifiques, présentis à l'époque et devenus réels, depuis. Une intrigue du genre policier, sur trois crimes mystérieux et une enquete.
Cet oeuvre de l'esprit aurait dû être mise en scène comme un vrai film, un thriller, et aurait mérité des décors moins chiches.

Toujours, ce que nous dit Claude CHABROL :
L'Académie Française.
"Dans Le Fauteuil hanté, il y a une cible, l’Académie française. Je voulais me payer les Académiciens.  Je les trouve ridicules. Le principe est complètement dépassé. Je trouve ça grotesque. On peut tirer dessus, c’est très avantageux. Les académiciens me font tous rire dès qu’ils sont habillés en  académiciens. J’aime bien Erik Orsenna mais dès qu’il est en académicien, c’est clownesque. Il y a des académiciens charmants, je me demande ce qu’ils font là. C’est du paraître. Pour être académicien, on prend vos mesures et on va chercher des copains pour vous payer votre épée. En plus, ils font un dictionnaire qui n’est jamais terminé."

Triste, époque qui veut tout confondre, dans la médiocrité. J'aimerai dire l'ancienneté et la sublime structure des Langues Françaises, qui comme les plus anciennes; l'Égyptienne, la Grècque, la Laotienne*, connûrent et connaissent les formes en "PN", le "PH" et le "TH". *LAOS ou PEUPLE en ancien Grec.

Enfin et je vous ferai grâce de la fin de l'article, mais néanmoins, finir, le point, voilà ce que nous
dit Claude CHABROL :
Réaliser pour la télé
"Si j’avais tourné Le Fauteuil hanté pour le cinéma, je n’aurais rien changé. Mais j’aurais eu du mal à  le tourner pour le ciné car le ton de la chose est particulier. On ne sait pas si c’est du lard ou du cochon. Cela aurait été dur à admettre pour un producteur de cinéma. Je crois que j’ai été le premier cinéaste à faire de la télé par plaisir. A l’époque, c’était des nouvelles d’Henry James. Je ne vois pas pourquoi je refuserais de tourner pour la télé. J'ai la possibilité de travailler pendant 15 jours avec des gens que j'aime bien et de rigoler."


Je comprends le monde de Claude CHABROL, c'est une grosse rigolade ou on refait une oeuvre en quinze jours. Vous n'y êtes pas du tout, Mr. CHABROL.
Vous avez plaqué sur une époque que vous ne connaissez pas et ne voulez pas connaître, un schéma. RIGOLO, de votre cru. Lorsque vous dites :"On ne sait pas si c’est du lard ou du cochon".C'est malhonête, vous n'avez pas lu le texte, si vous l'avez lu, vous ne l'avez visiblement pas compris.

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Comme il ne suffit pas de critiquer.
Je me permets de proposer.

Il était possible de faire du duo PATTARD, LALOUETTE, un pendant moins scientifique mais plus 
croustillant que le duo sherlock HOLMES et WATSON.
Quand à LOUSTALOT, il aurait fallu y voir un émule de MORIARTY.
Pour les dialogues, il était possible de puiser dans le répertoire de LABICHE, FEYDEAU pour simuler l’esprit de l’époque.

Peut-être Claude CHABROL a-t-il raison, en partie ?
Donc, sans me renier. Je dirai, le dessin animé pourrait rendre à cette oeuvre un hommage plus grand 
que le cinéma ne peut le faire actuellement.
En attendant des scénaristes sachant lire et des cinéastes ayant un peu de culture.

Enfin, si vous ne connaissez pas le roman en question et surtout si n'avez pas vu le téléfilm, croyez moi, ce roman ne vous fera pas perdre votre temps.

Orthodharma.

Suivez ce lien et téléchargez le livre audio le fauteuil hanté.  GRATUIT !

jeudi 8 avril 2010

LE ROMAN D'UN TRICHEUR, film

LE ROMAN D'UN TRICHEUR (1936) de Monsieur Sacha GUITRY. Film, tiré du roman Mémoire d'un tricheur.
Qui ne connaît pas Mr. Sacha GUITRY se prive à tort d'un excellent auteur et d'un non moins bon comédien. C'est vrai que Mr Guitry peut déconcerter, à parler en voix "off" sur sa propre ouvre cinématographique. Mais c'est cet artifice qui fait entrer l'esprit dans la matiére "film".
Apprendre, par le divertissement, comment un défaut, celui de tricher, peut mener la vie d'un homme. Car sans vouloir entrer dans aucune analyse psychologique ou autre fadaise, on suit le héros depuis le moment où enfant vivant dans une nombreuse famille, le Tricheur, se voit privé de champignons et évite le sort commun de sa famille, le décès par empoisonnement.
Comment d'employé de casino il devient par amour du JEU, un tricheur, professionnel.
Enfin, parmi les répliques du film et des commentaires, il est un commentaire à rappeler en ces temps médiocres.
Je la cite, mal et malheureusement de mémoire. Il me faudra bientôt ressortir le dvd pour une bonne heure de plaisir visuel et sonore.

"Faire des chèques sans provisions est un délit.


Voici l'extrait Vidéo en question :

http://la-ligue-chretienne-01.blogspot.com/2011/08/lecon-deconomie-chretienne.html

Je dis qu'avoir des provisions et ne jamais faire de chèques est un crime.

Enfin, un autre mot de Mr. Guitry , parlant de sa femme, dans le film; 
" elle me comparait au soleil, je sus, bientôt quelle me comparait aussi avec la lune... "




Orthodharma

jeudi 1 avril 2010

TOPAZE ! de Mr. Marcel PAGNOL


T O P A Z E.

Il s'agit là de plusieurs films, tirés de la pièce du même nom, "éponyme" pour les instruits, films avec Méssieurs FERNANDEL, Louis JOUVET et LARQUEY. Des pointures.

Il s'agit d'une fable un homme lettré (un enseignant) qui se trouve un jour à signer un contrat en qualité d'Homme de Paille.
Il est intéressant de voir comment un homme intègre, abusè un temps, prends une envergure extraordinaire dès qu'il réalise qu'il peut faire légalement ce qui hier lui était proposé illégalement.

En fait il s'agit d'une farce, vouloir la décrypter à travers de la dialectique ne servirait de rien.
Les trois films sur le sujet sont tous bons, chacun différents, car une pièce dure ne général plus longtemps qu'un film.

Vous y apprendrez l'astuce de la pissotière à roulette, un édicule qui devient vite bien gênant lorsqu'il est placé trop près d'un commerce et un moyen d'obtenir des moyens "Hors Comptabilité", un grand moment de politique municipale.

Vous verrez comment se montent les affaires.
Mais surtout vous risquez comme moi de devenir dépendant des Oeuvres de qualité, où la langue est Française et l'esprit qui anime la langue est lui aussi Français.

Car je vous demanderai à quoi servirait de voir ce film en Serbo-Croate ou en Russe?
Non les chose sont bien faites, et vous prenez le risque d'avoir à acheter chacune des versions de l'oeuvre tant il y a du plaisir à entendre et voir cette farce.




La scéne du chantage. 
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette.

Orthodharma